La soirée du mardi [insérer la date réelle du lendemain] restera gravée dans les annales comme une humiliation retentissante pour le Real Madrid.
En déplacement à l'Emirates Stadium pour le quart de finale aller de la Ligue des Champions, les Merengues ont subi une correction infligée par un Arsenal euphorique (3-0), livrant une prestation indigente, loin de leur standing habituel. Le doublé chirurgical de Declan Rice sur coups francs et la réalisation pleine de sang-froid de Mikel Merino ont mis en exergue la fragilité d'une équipe espagnole apathique, incapable de répondre au défi physique et tactique imposé par les Gunners.
Le coup de sifflet final a immédiatement déclenché un séisme médiatique en Espagne. La presse ibérique, habituellement prompte à encenser les exploits madrilènes, n'a pas mâché ses mots face à cette débâcle. Le site d'information Relevo a ainsi fustigé une équipe "sans âme", qualifiant la performance collective de "bien pire" que le score ne le suggère. La Cadena SER, par la voix d'un Alvaro Benito particulièrement virulent, a dénoncé une "paresse défensive" alarmante de la part des attaquants. Les stars offensives, et non des moindres, Vinicius Jr, Rodrygo et même la recrue galactique Kylian Mbappé, ont été pointées du doigt pour leur manque d'implication et leur attitude jugée trop "confortable" face à l'intensité adverse.
Le trident offensif madrilène est sans conteste au cœur du cyclone de critiques. Marca, quotidien sportif de référence, a déploré l'"absence" flagrante de Vinicius Jr, habituellement si percutant et décisif. La méforme de Rodrygo a également été soulignée, le Brésilien apparaissant comme une ombre de lui-même. Quant à Kylian Mbappé, malgré son statut de superstar, sa performance a été jugée largement insuffisante, incapable d'apporter le danger et l'étincelle attendus dans un match de cette envergure. AS, autre grand quotidien sportif espagnol, s'est montré particulièrement impitoyable, qualifiant Vinicius de "mauvais" et Rodrygo de "membre le plus absent" de l'attaque. Le média madrilène estime que le manque d'implication défensive de ces joueurs "condamne Ancelotti" et déséquilibre l'ensemble de l'équipe.
Au-delà du trio offensif, d'autres joueurs n'ont pas été épargnés par le courroux médiatique. David Alaba, aligné sur le flanc gauche de la défense, a été jugé "douteux" et dépassé par la vivacité des attaquants anglais. L'expulsion d'Eduardo Camavinga, consécutive à un second carton jaune pour une faute évitable, a mis en lumière ses "erreurs grossières" et son manque de maîtrise dans un moment crucial du match.
Même l'entraîneur Carlo Ancelotti, pourtant figure respectée et artisan de nombreux succès madrilènes, se retrouve sous le feu des critiques. Ses choix tactiques, jugés inefficaces pour contrer la stratégie d'Arsenal, et son attitude passive sur le banc de touche face à la déroute de son équipe ont été largement commentés. La presse espagnole est unanime : les responsables de cette humiliation sont clairement identifiés, et la performance collective indigne appelle à une remise en question profonde avant le match retour au Santiago Bernabéu. La montagne à gravir pour le Real Madrid s'annonce immense, et la réaction des stars madrilènes sera scrutée de près par une presse espagnole en colère et des supporters profondément déçus.